En un mois, entre la chute du régime Ianoukovitch et l'annexion de la Crimée à la Russie, Vladimir Poutine a réussi à transformer ce qui était au départ le choix entre deux ensembles commerciaux en un choix géopolitique et « civilisationnel ». C'est en ces termes que le président russe lui-même formule les enjeux et, en bafouant l'intégrité territoriale de l'Ukraine, affirme la puissance d'une Russie qui se pose en s'opposant à l'Europe.

Après l'écrasement d'un avion malaisien dans la zone contrôlée par les séparatistes ukrainiens, le 17 juillet 2014, la presse russe a répandu les informations les plus fantaisistes, pourvu qu'elles ne dérangent pas le pouvoir en place à Moscou. Dans un conflit où chacun se voit sommé de choisir son camp, les médias français ne font pas exception au manque général de discernement et de rigueur.

Face à face, les villes de Kharkiv et de Belgorod ont toujours eu destin lié. C'était avant la crise en Crimée.

Les télévisions russes applaudissent l'opération en Crimée. Quitte à déformer la réalité.

kraine. A Maïdan, ses gros bras ont affronté la police anti-émeutes. A la tête d'un groupuscule d'extrême droite, Iaroch veut dynamiter la vie politique.

A la veille d'un référendum à haut risque, voyage dans une péninsule tiraillée entre son histoire, la peur de la guerre et la crise économique.