"Trois souvenirs de ma jeunesse" ou les retrouvailles d'Arnaud Desplechin avec le personnage de Paul Dédalus. Histoire d'une jeunesse au pluriel qu'on retrouvera à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes cette année.

Le dernier Desplechin, "Trois souvenirs de ma jeunesse", s'ouvre et se ferme avec Mathieu Amalric. L'occasion de revenir avec lui sur ce prequel de "Comment je me suis disputé...".

En 1996, le jeune réalisateur révolutionne la comédie d'appartement parisienne avec un film au souffle romanesque incomparable. Une génération d'acteurs émerge alors et le cinéma d'auteur se trouve ainsi rebooté.

Cet habitué du festival de Cannes présente cette année à la Quinzaine des réalisateurs "Trois souvenirs de ma jeunesse". il y retrouve son complice de toujours Mathieu Almaric, l'un des figures majeures d'un univers où cohabitent Emmanuelle Devos, August Strindberg et James Joyce.

Un ancien et un nouveau de la bande à Desplechin expliquent, photos à l'appui, comment le réalisateur a obtenu d'eux le meilleur pour son Conte de Noël

Le cinéaste nous a ouvert les portes de sa salle de montage où il travaille sur "Les Fantômes d'Ismaël, son prochain film. L'occasion de vérifier avec lui et ses proches collaborateurs qu'il a l'oreille musicale.

Arnaud Desplechin vient d'achever le tournage de "Comment je me suis disputé" (ou "Ma Vie sexuelle"), son second long métrage dont le scénario est proprement irracontable...

Drôle et dépressif, journal intime et roman d'aventures, cérébral et sexuel, "Comment je me suis disputé ("ma vie sexuelle") d'Arnaud Desplechin est un film aux multiples visages, et un coup de force réussi pour imposer une image rigoureuse et impressionnante du jeune cinéma.

Chaque mois, à l'occasion d'une sortie DVD, analyse de séquences.