A 35 ans, Arnaud Desplechin est le réalisateur le plus doué de sa génération. Son troisième film, trois heures sur les amours d'un prof de philo, réveille l'humeur batailleuse des cinéphiles : on est enthousiaste ou réservé...

A l'initiative du ministère de l'Education nationale et de la Culture, les étudiants des écoles d'enseignement artistique ont désigné les "nouveaux créateurs", ceux qu'ils ont pris pour modèles parmi leurs aînés. A leur tour, nos critiques ont fait leur choix parmi les nominés. Portrait des acteurs de cette jeune génération.

Après "La Sentinelle" et "Esther Kahn", ce cinéaste de 44 ans signe un film original et ambitieux, irrésistiblement drôle et bouleversant. "Rois et reine" traque la vérité des êtres, fouille leurs secrets et leurs racines. Interview.

Ancienne compagne du réalisateur, la comédienne accuse, dans un récit explosif, l'auteur de "Rois et reine", prix Louis-Delluc 2004, d'avoir travesti son histoire.

Film initiatique, "Esther Kahn" ne relève ni du conte de fées ni du roman d'apprentissage. C'est plutôt chez Truffaut qu'Arnaud Desplechin a puisé la transformation de son jeune personnage en "femme nouvelle".

Quatre ans après "Comment je me suis disputé...", le cinéaste présente en compétition "Esther Kahn", un film en costume et en anglais. L'histoire d'une jeune fille qui découvre la vie en devenant actrice.

Si le film d'Arnaud Desplechin a divisé la Croisette, ses comédiens - et donc forcément le travail qu'ils ont accompli avec lui - ont fait l'unanimité. Pour en savoir plus sur cette famille de cinéma décidément singulière, nous avons rencontré ensemble à Cannes le cinéaste et trois de ses principaux interprètes.

La présentation du nouveau film d'Arnaud Desplechin en ouverture du Festival de Cannes sonne comme une forme d'excuse après l'incompréhensible non-sélection, il y a deux ans, de son précédent film, "Trois souvenirs de ma jeunesse", qui avait du coup fait le bonheur de la Quinzaine des réalisateurs.

Arnaud Desplechin et Christophe Honoré signent des mises en scène à la Comédie-Française et au Théâtre de la Colline : les jeunes réalisateurs français se réconcilieraient-ils avec le spectacle vivant ?