Environnement. Selon une nouvelle étude, une espèce de nuisibles sur trois pourrait s’éteindre au cours des cent prochaines années – et il n’y a pas de quoi s’en réjouir.

Pourquoi y a-t-il beaucoup plus d’espèces terrestres que d’espèces marines ? Pour répondre à cette question simple en apparence, les scientifiques doivent se contenter de formuler des hypothèses.

Les expéditions naturalistes se multiplient à travers le monde. A l'heure du changement climatique, l'exploration du vivant n'a jamais été aussi urgente.

La sixième extinction de masse s'accélère. Plus d'un tiers des espèces de vertébrés ont enregistré un déclin ces dernières décennies. Et 7 % des espèces d'invertébrés auraient disparu dans le même temps.

Initiée par le Muséum national d'histoire naturelle, où une série d'expéditions naturalistes tente de découvrir de nouveaux animaux et végétaux.

Après la crise du Permien-Trias, il y a 250 millions d’années, qui a balayé la quasi-totalité des espèces marines et une grande partie des espèces de surface, la place est libre pour de nouvelles formes de vie. Parmi elles, les reptiles marins et les premiers mammifères terrestres. Mais ce sont les archosaures qui rencontreront le plus flamboyant des succès. Ce clade regroupe les ptérosaures, les crocodiliens, les oiseaux et les dinosaures non aviens. Ces derniers connaîtront une explosion après la crise de la fin du Trias et domineront les écosystèmes du Jurassique et du Crétacé.

Patrice Longour milite pour le retour du bison d'Europe et du cheval sauvage.

Gènes, espèces, populations, écosystèmes, paysages : la biodiversité inclut tous les niveaux d’organisation du vivant et le souci de sa préservation. Le concept ayant émergé à la fin du XXe siècle dans la littérature scientifique, on est encore loin d’en comprendre toute la richesse et tous les mécanismes. Cependant, des mythes tombent. Ainsi, la forêt soi-disant vierge d’Amazonie était habitée à l’époque précolombienne.

En Bretagne, les fous de Bassan dépérissent à vue d’œil : ils n’ont plus assez de poissons pour se nourrir. Dans les campagnes, les oiseaux voient leurs effectifs fondre en raison de l’agriculture intensive : 35 % en moyenne en vingt-cinq ans. Sur la planète, 290 millions d’hectares de forêt primaire ont disparu entre 1990 et 2015. En Europe, les espèces forestières ne migrent pas assez vite pour s’adapter au changement climatique. Et, à Terre-Neuve, il ne reste que 5 % du stock de morues qui existait en 1970… Des effondrements inquiétants qui se produisent à une vitesse inédite. Sommaire.