Jeunes, souvent ultradiplômés, ils créent ou rejoignent des entreprises "à impact social et environnemental". Celles-ci ont même leur Medef : le Mouves.

Privilégier l'humain plutôt que le profit : c'est le projet de l'économie sociale et solidaire. La crise donne un nouvel élan à ce secteur d'activité, qui pousse dans les interstices d'un capitalisme de plus en plus financier. Voyage au pays d'une nouvelle race d'entrepreneurs.

Eclairage, en février 2012, sur le regain d'intérêt porté, en France et dans les pays de la zone euro, aux monnaies alternatives ou locales. Les bogues à Aubenas, l'abeille à Villeneuve-sur-Lot, la commune à Roanne, le sol-violette à Toulouse... Une trentaine de devises seraient en activité ou en gestation en France. Leur fonction ? : consolider l'économie locale sans nourrir la spéculation dans le contexte de la crise économique mondiale. Cependant, ces monnaies doivent être mises en place dans un cadre strict pour être efficaces.

Point, en 2012, sur les leviers actionnés par les entreprises pour séduire et conserver les personnels cadres désormais à la recherche de ″sens du travail″, alors que les promotions et augmentations sont plus difficiles à acquérir du fait de la crise. Les éléments qui font le ″sens″ du travail : la cohérence entre l'entreprise, ses valeurs, ses pratiques et ses salariés.

Développement croissant de projets pilotes hybrides entre les grandes entreprises françaises, les associations et les pouvoirs publics, afin de toucher les plus démunis.