Avaler votre médicament avec une boisson au goût caractéristique, puis ne prendre que la boisson : cela fonctionne ! Car votre cerveau a associé l'effet thérapeutique à la saveur du breuvage. Avec des applications qui vont des allergies à Parkinson en passant par le traitement de la douleur.

La mode des guérisseurs révèle deux systèmes de traitement de l'information dans notre cerveau : un système rationnel qui sait que c'est faux, et un système émotionnel qui aimerait que ce soit vrai. Et on ne sait pas trop se décider entre les deux !

Les troubles fonctionnels sont des entités cliniques correspondant à des plaintes mimant des maladies sans substrat organique clairement identifié, malgré une anamnèse et un examen clinique rigoureux. Parfois, certains examens complémentaires sont nécessaires pour infirmer une lésion organique pouvant expliquer la symptomatologie. La notion de diagnostic d’exclusion est donc bien présente. Le praticien se doit de réévaluer sans cesse le diagnostic de trouble fonctionnel afin de ne pas «passer à côté» d’un diagnostic avec une cause organique.

Croire qu’un médicament, même inactif, enlève la culpabilité suffit à la faire disparaître ! Une astuce « placebo » étonnante, mais dont les applications restent à définir…

Explorant d'abord les liens historiques entre la kinésithérapie et le placebo, nous examinons ensuite comment la recherche sur ce dernier peut aider la kinésithérapie

Prendre un faux médicament, en croyant qu'il est vrai, suffit parfois à se sentir mieux : c'est l'effet placebo. Le plus dingue, c'est que ça marche aussi quand on sait gue l'on prend un traitement bidon. Difficile à avaler? Et pourtant, une récente étude le prouve !

Arnica, Belladonna, Mercurius solubilis... tu as peut-être pris ces petits granulés blancs au nom latin pour soigner un rhume ou une fièvre. L'homéopathie est une pratique très courante en France. Elle est défendue par des médecins et de nombreuses familles. Et pourtant, elle est jugée inefficace par la science.

La lithothérapie, une médecine douce... vraiment ? Tout est plutôt question d'autopersuasion et d'effet placebo.

Penser prendre un antidouleur, n’avaler qu’une pilule sans effet... et avoir moins mal : cet effet placebo analgésique serait dû en partie à une zone « primitive » de notre cerveau, qu’on croyait dévolue à la régulation des mouvements, le cervelet.