L'effondrement dont il est ici surtout question est celui de la bulle spéculative de l'art contemporain et, avec elle, des discours critiques sur cet art qui ressortissent désormais eux aussi à une bulle communicationnelle : vide jargonnant et tautologique.

Dans son septième roman, ″Effondrement″, Horacio Castellanos Moya dissèque violences familiales et politiques pendant la guerre au Honduras en 1969. Un texte cruel et lucide.

Dans cet ouvrage très documenté, l'auteur analyse les facteurs qui ont conduit de nombreuses sociétés du passé au désastre. L'environnement y tient une large place, mais la capacité des hommes à réagir est tout aussi déterminante.

Cet Américain voit le monde en grand. Au point que ses recherches ont permis de créer une nouvelle discipline : l'histoire évolutionniste. Après avoir mis au jour l'impact de l'environnement dans la chute des civilisations avec "Effondrement", cet infatigable voyageur explore dans son dernier essai la sagesse supposée des sociétés traditionnelles. Un grand récit renouvelé et loin des clichés.

De l'étude scientifique de l'évolution du règne animal à celle des sociétés humaines, il n'y a qu'un pas, franchi régulièrement par Jared Diamond, chercheur multidisciplinaire.

Traders sous cocaïne, artistes contemporains surcotés, hommes politiques déconnectés... "L'Obs" a rencontré quatre écrivains, français ou suisses, qui imaginent la chute imminente de l'économie mondiale. Et ça fait froid dans le dos.

Ile de Pâques, Mayas... La disparition de ces civilisations serait-elle liée à la dégradation par les humains de leur environnement ? La thèse de Jared Diamond est en fait un avertissement aux sociétés modernes.