Victime de la crise et de ses propres errements, le groupe marseillais du transport maritime traverse une zone de fortes turbulences, entre surendettement et recherche d'un partenaire.

La crise remet le capitalisme familial au goût du jour

Les covenants d'inspiration anglosaxone, à l'origine d'un déséquilibre dans le rapport de force entre prêteurs et emprunteurs

Le Fonds stratégique d'investissement marche au pas sous la bannière du volontarisme industriel élyséen.

Tour d'horizon et décryptage, en avril 2011, des multiples régimes d'aides publiques et de financements privés mis à disposition des jeunes entrepreneurs français. Fortement liée à la conjoncture économique et politique, l'offre s'avère toujours plus complexe, multiforme et mieux adaptée aux sociétés à capitaux importants qu'à leurs petites soeurs. Le risque ? : que les sociétés innovantes à fort potentiel touchent les plus grosses subventions et que les plus petites aient beaucoup de mal à se financer.

Mutation de la profession de directeur administratif et financier (DAF) dans les entreprises françaises, en 2012, au lendemain de la crise financière. Face à des besoins accrus de liquidités et aux difficultés des entreprises d'y accéder, le DAF est devenu un interlocuteur privilégié des investisseurs. En parallèle, la nécessité de mener des conduites de changement au sein de l'entreprise, l'engage à se rapprocher des fonctions opérationnelles et à bien maîtriser les politiques de terrain.

Nécessité, pour les entreprises françaises, de réduire leurs dépenses, en agissant notamment sur les voyages d'affaires. Si réduire les déplacements n'est pas une solution, rencontrer des clients et des fournisseurs restant indispensable, des postes d'économie sont à identifier alors que les budgets se resserrent. Premier poste : le transport aérien, qui peut représenter jusqu'à 50% du coût total d'un déplacement professionnel.

Forte internationalisation des entreprises du Cac 40 qui affichent des performances époustouflantes. De 2009 à 2011, leur croissance a résulté pour plus de 85% de l'augmentation de leur CA à l'étranger. Ces sociétés ont désormais moins d'un salarié sur quatre dans l'Hexagone, plus de deux tiers de leurs clients hors du territoire national. Leurs actionnaires sont également étrangers. Mais ce constat entraîne des inquiétudes : avoir des champions très performants et peu de moyens pour les retenir en France suscite des appétits de la part de fonds de tous les pays.

Point sur les solutions qui s'offrent aux entreprises françaises, en 2013, en termes de placement financier, et analyse des risques liés. L'objectif : doper les performances de leur portefeuille financier. Actifs à haut rendement ou à faible risque ? Actions ou obligations. La réponse dépendra d'une part des stratégies à court et à long termes, d'autre part de l'aversion au risque a priori. L'idéal ; des portefeuilles diversifiés mais équilibrés.

Trésorie à sec, marges en chute libre, dépendance vis-à-vis des gros clients... La plupart des entreprises françaises vivent dans un tout autre monde que les groupes cotés qui accumulent les bénéfices.

Des associations d'actionnaires veulent porter plainte après le krach de la filiale des Caisses d'Epargne et des Banques populaires