Les réseaux français de franchise peuvent se développer davantage à l'étranger. A condition d'en faire un choix stratégique et de s'appuyer sur des équipes dédiées.

Plus que jamais, l'essor des entreprises françaises à l'étranger est une priorité pour le Quai d'Orsay. En Afrique, ses diplomates sont missionnés pour défendre leurs intérêts.

Forte internationalisation des entreprises du Cac 40 qui affichent des performances époustouflantes. De 2009 à 2011, leur croissance a résulté pour plus de 85% de l'augmentation de leur CA à l'étranger. Ces sociétés ont désormais moins d'un salarié sur quatre dans l'Hexagone, plus de deux tiers de leurs clients hors du territoire national. Leurs actionnaires sont également étrangers. Mais ce constat entraîne des inquiétudes : avoir des champions très performants et peu de moyens pour les retenir en France suscite des appétits de la part de fonds de tous les pays.

Le point sur les méthodes adoptées par les groupes français face aux menaces qui apparaissent dans les pays étrangers où ils sont présents via une implantation ou grâce à l'export. Les solutions : mener des négociations en vue de l'obtention d'une indemnisation ; obtenir des garanties pour l'avenir ; faire jouer la justice ; explorer la voie diplomatique ; nouer des liens avec la population. Tableau : les principaux litiges des géants français face aux Etats. Quelques données chiffrées sur les montants réclamés et obtenus.

C'est un mouvement à prendre au sérieux : de plus en plus de dirigeants français s'expatrient et de grandes sociétés se délocalisent à l'étranger. Les effets de la mondialisation, dira-t-on. Oui mais aussi les lourdeurs administratives, les pesanteurs sociales et, bien sûr, la pression fiscale.

Point sur les différents éléments à prendre en compte par les entreprises françaises avant de dépêcher un salarié à l'étranger. Régime social et fiscal de l'expatrié font partie des principaux points à prendre en considération. Si le statut de détaché permet au salarié de bénéficier des mêmes conditions sociales et fiscales que s'il restait en France, il est le plus coûteux pour l'entreprise. Le contrat de droit local soumet quant à lui le travailleur aux règles de son pays d'accueil, soit un moindre coût pour l'employeur, mais pas pour le salarié.