Les secteurs de l’éducation et de l’électricité sont au cœur de l’effondrement actuel du Liban. Après la construction d’un service public, les deux domaines ont été gagnés par la marchandisation, qui accroît les inégalités et rend l’économie du pays vulnérable à une mondialisation non maîtrisée.

Les Koglweogo luttent contre l'insécurité pour pallier les défaillances de l'Etat. Ils sont populaires, mais leur brutalité suscite la controverse.

Le 4 août 2020, la capitale libanaise était ravagée par une double explosion meurtrière. "L’Orient-Le Jour" a recueilli le témoignage d’habitants traumatisés, mais déterminés à aller de l’avant malgré une économie elle aussi en ruine.

Salaires dérisoires, absence de matériel, vols... Sur fond de crise économique et sociale, ces serviteurs de l'Etat tentent de maintenir le pays debout. Sous perfusion internationale et grâce à l'engagement de certains, dont Marwan Abboud, gouverneur de Beyrouth, ils y arrivent, tant bien que mal.

Déjà exsangue, le pays du Cèdre fait face depuis quelques semaines à un effondrement accéléré. Plongée dans le noir, immobilisée ou affamée, sa population est à bout de souffle et envisage le pire.

Après l’échec des Américains, les talibans peuvent construire un Etat stable en Afghanistan parce qu’ils sont capables de lutter contre la corruption et de négocier avec les pouvoirs locaux. Mais cela suppose qu’il n’y ait pas de nouvelle ingérence étrangère et cela se fera au détriment des femmes.

Le 15 août 2021, les talibans sont entrés dans Kaboul, vingt ans après qu’une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis les en avait chassés en 2001. On peut alors se demander ce qu’il va en être de ceux qui cherchent à quitter le pays, après le rapatriement des nationaux européens et américains, puisque le conflit est désormais, en principe, terminé.

Fin avril 2021, trois Européens ont été tués par des terroristes dans le sud-est du pays. Un drame qui vient rappeler à quel point la chute du régime de Blaise Compaoré a déstabilisé la région depuis 2014.

Après l’assassinat du président Jovenel Moïse par un commando armé, le 7 juillet 2021, la police a rapidement désigné des coupables et l’état de siège a été décrété. Mais qui croire dans un pays profondément corrompu, dont le président ne manquait pas d’ennemis ? Sommaire. Revue de presse. De nombreux suspects. Plus de deux siècles de corruption.

Plutôt que de s’affronter, les trafiquants latino-américains font désormais alliance et s’organisent telles des multinationales. Une analyse de la plateforme journalistique "Connectas".

"Correspondante à l’étranger depuis trente-cinq ans, j’ai eu ma dose de famines, de maladies et de morts, mais je n’ai jamais rien vu d’une telle ampleur" : un peu plus de six mois après la chute de Kaboul et l’arrivée des talibans au pouvoir, cette journaliste britannique raconte le désastre humanitaire qui frappe une population déjà marquée par des années de guerre.

Entre les dérives autoritaires d'un régime militaire, arrivé au pouvoir par la force en août 2020 dans un contexte de mouvement populaire contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (2013-2020), et le départ de la mission française « Barkhane » ( 2014-2022), le Mali s'enlise dans une crise politique profonde. Pendant ce temps, la menace djihadiste, originellement concentrée dans le Sahel, se diffuse en Afrique de l'Ouest.