Pour reprendre le contrôle des zones sunnites, les militaires américains utilisent de plus en plus des miliciens recrutés par des cheikhs locaux. Avec des résultats mitigés.

Attentats, menaces, double jeu, affrontements religieux ou ethniques... les soldats américains sont englués dans une bataille ambiguë

Dans un long éditorial-réquisitoire, le "New York Times" épingle l'impuissance et l'absence de vision de Georges W. Bush. Et se prononce pour un retrait rapide des troupes américaines.

Il est temps de chercher une porte de sortie en Irak. Chacun en est convaincu. Sauf peut-être le président.

Après quinze ans d'un règne sans partage, Washington semble avoir définitivement ruiné son autorité et son crédit.

Selon une enquête de l'université du Maryland, ils sont désormais une majorité à souhaiter le retrait des troupes américaines d'ici à un an.

Coauteur d'un rapport très attendu sur la guerre qu'il s'apprête à présenter devant le Congrès, le commandant en chef de la force multinationale en Irak s'est distingué par sa capacité à nouer des liens de confiance avec la population... et une partie des insurgés.

Plus étendue que la Cité du Vatican, mieux protégée que Fort Knox, à peine moins coûteuse que le Stade de France, la nouvelle chancellerie américaine a des allures de gigantesque camp de retranchement.

Ils ont la particularité de porter une double casquette. Celle de civil et de militaire. Engagés dans la Garde nationale, héritière des milices, ces soldats atypiques ont été déployés en Irak, abandonnant malgré eux famille et emploi.

L'armée américaine a quitté les villes ; la police irakienne tente de la remplacer

Théoricien de la contre-insurrection, il succède au général McChrystal à la tête des forces alliées. Simple changement d'homme ou infléchissement de la stratégie américaine ?