L'élection de Bill Clinton, en 1992, semblait montrer une réhabilitation de la politique aux Etats-Unis : deux ans plus tard, arrivé à la moitié de son mandat, le président américain a essuyé un des échecs les plus cuisants qu'aient connus les démocrates. Se faire élire est une chose : gouverner en est une autre.

Arrivé à la présidence après la révolution conservatrice reaganienne, Clinton s'est inscrit dans les données politiques héritées des républicains en inventant un positionnement original assurant sa survie politique, mais dont on peut se demander s'il se soucie vraiment de moderniser l'Etat-providence.

Le nouveau président américain ne cache pas qu'il entend s'inspirer du modèle reaganien pour asseoir sa popularité.

Le nouveau président américain a réussi à faire oublier les conditions discutées de son élection en Floride. Mais l'image de calme et de modération qu'il s'efforce de donner cache un programme beaucoup plus conservateur que celui de son père.

Le nouveau président des Etats-Unis hérite d'un pouvoir hégémonique inégalé dans l'histoire.