Le rapport Baker est sans ambiguïté : l'Amérique ne s'extirpera de la guerre qu'en s'attaquant directement au conflit israélo-arabe.

Pour en finir avec Saddam Hussein, George W. Bush prépare un "blitzkrieg" d'un nouveau genre, fondé sur les forces spéciales et une technologie militaire dernier cri.

McGuire Gibson, archéologue américain de renom, assiste, deux mois avant le dernier conflit, à une bien étrange réunion entre des collectionneurs et des membres du Pentagone. Un témoignage accablant.

D'une situation qui paraissait sans issue, Saddam Hussein s'est finalement bien sorti. Mais jusque dans son palais présidentuel, ce n'est pas lui mais Kofi Annan, l'habile grand prêtre de l'ONU, qui, pendant les trois jours de négociation, a mené la danse.

Depuis le début de la crise irakienne, Washington n'a cessé de modifier son attitude. Du bombardement qui vise tantôt à la destruction des armes chimiques et biologiques, tantôt à la chute de Saddam Hussein...

L'opinion publique voudrait achever la guerre de 1991 et se débarrasser du président irakien mais elle n'est pas prête à courir les risques d'une opération terrestre.

Les Etats-Unis tentent de réunir un large consensus pour une opération aérienne contre les Irakiens, mais sans savoir sur quoi elle peut déboucher...

Le fait même que Bill Clinton croie devoir rendre public son désir de destituer Saddam Hussein montre comment une superpuissance peut se laisser piéger.

Rejetant l'avis des faucons et soutenu par son opinion publique, le président américain a renoncé aux frappes aériennes immédiates pour se rallier à une stratégie à long terme visant la chute de Saddam Hussein.