S'il déplore la mainmise des metteurs en scène sur le théâtre lyrique, c'est pourtant avec le sulfureux Romeo Castellucci qu'il présente en janvier 2019 au palais Garnier, la création parisienne du "Primo Omicidio", oratorio composé par Alessandro Scarlatti pour Venise en 1707. En parallèle, paraît un enregistrement de symphonies de Schubert, consacrant l'extension du domaine de l'interprétation historiquement informée.

Warner réunit en un coffret les live munichois de Sergiu Celibidache, dont la publication débutait en 1998, deux ans après sa mort. Précieux témoignages sur l'art d'un chef allergique au disque.

Six ans après une intégrale aujourd'hui rééditée par Alpha, Corina Belcea et ses partenaires reviennent aux quinze quatuors à cordes de Beethoven, Everest du genre, en six concerts au Théâtre des Champs Elysées. Rencontre avec la fondatrice, entourée d'Axel Schacher, second au violon, et d'Antoine Lederlin, violoncelliste.

Sideman prisé, leader chevronné, fondateur de son propre label : au gré des rencontres et à travers les styles, Diego Imbert s'est construit une carrière qui connaît peu d'équivalence en France. Portrait d'un musicien qui a mis résistance et liberté au centre de son art.

De "A Love Supreme", la suite mystique et musicale de John Coltrane, on ne connaissait jusqu'alors que deux versions : celle en studio, son plus grand succès, et celle immortalisée au Festival d'Antibes en juillet 1965. Mais voici que surgit une troisième totalement insoupçonnée ! Il était une foi(s) "A Love Supreme Live In Seattle", un disque forcément historique, dans les bacs le 8 octobre 2021.

Sur la couverture, John Coltrane semble jouer pour Miles Davis. Un incroyable album live inédit du titan du saxophone vient de paraître, "A Love Supreme Live In Seattle". Chronique exclusive, tandis qu’on célèbre le trentième anniversaire de la disparition du génial trompettiste, le 28 septembre 1991. Pour l’occasion, nous avons exploré tous les numéros de "Jazz Magazine" depuis décembre 1954 : dossier 30 pages en forme de grande rétro sans précédent. Sa vie, son oeuvre, de ses débuts au légendaire concert de La Villette 1991 ! Sommaire. Un trompettiste toujours à la page Flash spécial.

Trouver dans une discographie un titre emblématique de son art de saxophoniste ténor, accessoirement de clarinettiste, ne présente aucune difficulté : "Lester leaps" in s'impose tout de suite.

Lorsqu'il entreprend, fin juin 1788, ses trois dernières symphonies, exilé dans un faubourg de Vienne, Mozart a perdu ses soutiens de l'aristocratie et ses finances sont mal en point Sa puissance créatrice, elle, n'a jamais été aussi exultante : six semaines seulement s'écoulent entre l'entame de la "39e" et l'achèvement de la "41e", écrite en seize jours. Entre-temps, Theresia, quatrième enfant du couple Mozart, est morte à l'âge de six mois.

Cap sur 2032 ! Pour le tricentenaire de Haydn, le chef italien vise l'intégrale des symphonies avec son Giardino Armonico et le Kammerorchester Basel. Une aventure folle, à la mesure du maestro vivaldiano qui parle théâtre, rhétorique, émotion... Italie.

Le chef latino-américain superstar ajoute la direction musicale de l'Opéra national de Paris à celles du Los Angeles Philharmonie et de la Sinfonica Simon Bolivar de Caracas - dont il garde le titre même s'il n'est plus retourné dans son pays natal depuis que celui-ci est en proie au chaos. Toujours militant d'un changement de rapport entre musique et société, l'enfant du Sistema répond aux attaques dont ce modèle fait l'objet, et dessine pour Paris un nouvel horizon.

C'est le 4 août 1933 que "Le Ménestrel", sous la plume de Jean Chantavoine, révèle un fonds Bizet déposé au Conservatoire de Paris par Reynaldo Hahn et provenant de la veuve du compositeur, Geneviève Straus. Outre des partitions lyriques plus ou moins achevées et connues ("Ivan IV", "Don Rodrigue"...), ce legs comprend une Symphonie n° 1 de 1855. Sachant le peu d'intérêt que lui portait son auteur, on la croyait perdue ou détruite. Chantavoine, lui, en fait grand cas et en livre aussitôt une analyse précise. Tumulte dans le landerneau musical.

Composé durant l'été 1899 et inspiré d'un poème de Richard Dehmel, le sextuor à cordes "Verkliirte Nacht op. 4" est créé à Vienne le 18 mars 1902 par le Quatuor Rosé augmenté d'un altiste et d'un violoncelliste de l'Orchestre philharmonique. Malgré l'accueil houleux du public, cette première grande oeuvre de Schönberg deviendra une de ses plus célèbres et sans doute sa plus universellement aimée.