S'il déplore la mainmise des metteurs en scène sur le théâtre lyrique, c'est pourtant avec le sulfureux Romeo Castellucci qu'il présente en janvier 2019 au palais Garnier, la création parisienne du "Primo Omicidio", oratorio composé par Alessandro Scarlatti pour Venise en 1707. En parallèle, paraît un enregistrement de symphonies de Schubert, consacrant l'extension du domaine de l'interprétation historiquement informée.

Maîtresse d'oeuvre de "Beethoven Wars", space opera pharaonique mêlant classique, animation et numérique, la cheffe Laurence Equilbey s'applique à créer des ponts culturels. En particulier à destination de la jeunesse.

Naguère jugés impossibles à monter par les théâtres, "Les Troyens" de Berlioz ont fini, en à peine quatre décennies, par s'imposer au répertoire. La parution d'un nouvel enregistrement de cet opéra fleuve ne doit pas nous faire oublier que ses audaces et ses dimensions furent longtemps un obstacle à sa réception.

Princesses Leya, c'est un quatuor déjanté créé en 2018 par les comédiens Antoine Schoumsky et Dédo. Entre métal, humour et pop culture, leur recette est assez inédite sur la scène française actuelle...

Avec "Beethoven wars", Laurence Equilbey tente un projet entre manga et lyrique à la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt. Portrait d'une chef d'orchestre qui s'est affirmée comme l'un des esprits les plus libres du paysage musical.

Associer 50 machines musicales aussi inventives qu'extravagantes à un orchestre classique, c'est la proposition de La Symphonie mécanique. Ce spectacle, qui se tiendra à Toulouse mi-avril 2020, met en oeuvre les principales inventions dont la compagnie La Machine s'est fait une spécialité. À l'origine du projet, selon François Delarozière, son créateur, le désir de se réapproprier la technologie.

Le public des orchestres, constitué majoritairement de cadres hyperdiplômés et de retraités, ne se renouvelle guère. Inquiets, les musiciens sortent des salles de concert et multiplient les actions de médiation. Avec une conviction: leur art peut parler à tous les publics. Sommaire. Quand la musique classique joue sa survie. "Une domination sociale qui ne passe pas". Le jeune public dans le viseur.