Les femmes sont désormais traitées par les pouvoirs publics comme des djihadistes comme les autres, en vertu d’une conception extensive de l’association de malfaiteurs terroristes. Séparées de leurs enfants, placées dans des quartiers d’évaluation et/ou inscrites à des programmes de réinsertion, elles doivent aussi être déradicalisées.

En fermant la porte aux femmes qui avaient rejoint l’État islamique et qui se retrouvent aujourd’hui détenues en Syrie, la France se fait du tort, estime cette journaliste allemande.

Le 29 septembre, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) examinait les requêtes de deux couples français réclamant le rapatriement de leurs filles et de leurs petits-enfants. Le gouvernement qui, un temps, envisageait de les accueillir, a changé d'avis. Pourquoi ?

Début juillet, Paris a procédé à un premier rapatriement groupé de femmes et d’enfants emprisonnés en Syrie et en Irak. Un revirement du gouvernement, qui privilégiait jusqu’alors le “cas par cas”, relève ce quotidien espagnol.

En refusant de rapatrier et de judiciariser sur le territoire national les Françaises retenues dans les camps kurdes, le gouvernement ne fait que favoriser la propagande et le financement de l’Etat islamique. Enquête. Sommaire. Comment la France renforce le terrorisme. Roj, une prison à ciel ouvert. "Je n'avais pas choisi cette vie, je n'étais qu'une enfant".

Deux de ses fils sont morts dans la bataille de Mossoul. Morts en martyrs, dit-elle, car dévoués à la cause de l'État islamique. Et ce n'est pas la reconquête de la ville par l'armée irakienne, cet été, qui la fera changer d'avis. Oum Omar reste fidèle à cette organisation qui lui a rendu sa fierté d'être sunnite. Et se dit même prête à donner sa vie. Puisque -elle en est convaincue- la guerre politique et confessionnelle qui déchire l'Irak n'est pas finie.

L'arrestation par les Kurdes, fin décembre 2017 en Syrie, de combattants français partis rejoindre Daech a relancé le débat sur leur retour dans leur pays d'origine. Faut-il qu'ils rentrent ? Que faire des femmes et des enfants ? Les points de vue américain, britannique, danois, belge... Sommaire. Il n'y a pas de solution globale. En Europe et au Maghreb, la peur des revenantes. Pour la France, un dilemme inquiétant. Prisons, la crispation. Au Danemark, le pari de la réintégration.

A la suite des attentats de novembre 2015, le président du CNRS Alain Fuchs avait lancé un appel aux chercheurs." La Recherche" s'était interrogée sur cette initiative. Depuis, les travaux « sur tous les sujets pouvant relever des questions posées à nos sociétés par les attentats », notamment ceux en sciences humaines, trouvent plus de visibilité. Ils révèlent un phénomène nouveau : les mutations de la violence terroriste.

Séduction, manipulation et tentatioe d'attentat .. I.:enquête sur les deux femmes qui voulaient faire exploser une voiture piégée à côté de Notre-Dame dévoile un scénario inédit. Récit