A mesure que l'armée irakienne et les forces de la Coalition ont avancé pour reprendre Mossoul, en 2016, les Irakiens jetés sur les routes ont relaté des histoires déchirantes sur le règne brutal de l'État islamique.

A Al-Qayyarah, ville irakienne libérée de l'Etat islamique en août 2016, se trouve l'une des seules maternités de la région pratiquant la césarienne. Le personnel soignant raconte son quotidien et les heures sombres passées sous l'occupation jihadiste.

Nés ou arrivés en bas âge en Syrie ou en Irak, ces enfants de jihadistes sont susceptibles de regagner l'Occident suite aux défaites successives de l'Etat islamique. Comment les autorités française s'organisent-elles pour faire face à cet enjeu inédit ?

Victimes par milliers, exode massif, destructions : les civils, à commencer par les plus jeunes, paient un lourd tribut à la libération de Mossoul, proclamée le 9 juillet 2017. Comment soigner les corps et âmes ?

Depuis janvier 2017, les parents, femmes et enfants de nombreux membres de Daech ont été déplacés vers le camp de Shahama, dans le nord de l'Irak. Ces centaines de personnes y sont détenues arbitrairement, dans des conditions sanitaires critiques. Human Rights Watch parle de crime de guerre.

Ils aident les reporters sur le terrain mais leurs noms ne figurent nulle part. Reportage en Irak auprès de ces guides qui, parfois au péril de leur vie, permettent de couvrir le conflit syrien.

Deux de ses fils sont morts dans la bataille de Mossoul. Morts en martyrs, dit-elle, car dévoués à la cause de l'État islamique. Et ce n'est pas la reconquête de la ville par l'armée irakienne, cet été, qui la fera changer d'avis. Oum Omar reste fidèle à cette organisation qui lui a rendu sa fierté d'être sunnite. Et se dit même prête à donner sa vie. Puisque -elle en est convaincue- la guerre politique et confessionnelle qui déchire l'Irak n'est pas finie.

Mossoul. Les commandos irakiens de la Division d'or, entraînés par les Américains et les Français, étaient en première ligne des combats contre les djihadistes.

Malgré la violence, le manque de moyens et d’infrastructures, la capitale irakienne foisonne de projets culturels. Théâtre, danse et même cinéma refusent avec opiniâtreté toute résignation et entendent défendre une vision progressiste de leur société. Des ponts sont construits avec la France pour mieux faire connaître les oeuvres et contribuer à assurer la formation des jeunes comédiens.