La France n'est pas la seule à accumuler des déficits. Du grand emprunt au débat sur la fiscalité, la question est pourtant devenue un enjeu politique dans un pays qui parle beaucoup d'assainir ses finances publiques... mais le fait peu.

Après des débuts modestes, le contrôle des aides d'État est devenu une pierre angulaire du marché intérieur et ses objectifs ont évolué. Au départ, il s'agissait surtout d'assurer l'intégration du marché et de lutter contre l'instauration de nouvelles barrières protectionnistes.

On a parlé de la Grèce, des swaps de Goldman Sachs, des milliards d'impayés, etc. Mais la Grèce n'est pas le seul pays à tenter de faire briller ses comptes publics. Le nôtre emploie lui aussi les mêmes trucs et ficelles

Dans une interview exclusive, l'ancien président de la République propose la création d'une Agence européenne de la Dette émettant pour le compte des Etats les prêts nécessaires au financement de leur déficit tel qu'il sera inscrit dans les grandes orientations de leur politique économique.

La crise financière que traverse l'Europe a été amplifiée par le laxisme des Etats dans la gestion de leurs finances publiques. Au-delà de la cure d'austérité qui s'impose, un vaste chantier s'annonce : la mise en place d'un véritable fédéralisme budgétaire.

La zone euro est mise au défi d'aider la Grèce pour stabiliser la monnaie unique.