La conférence climat de décembre 2019, la Cop25, s’est soldée par un échec prévisible. Selon un expert qui a contribué à plusieurs rapports du Giec, dont le rapport spécial sur le réchauffement planétaire de 1,5 °C, l’enjeu, pour 2020, est de nouer une alliance entre pays du "Nord" et du "Sud" autour du financement d’une transition bas carbone. Détails. Quelques données chiffrées.

Malus jusqu'à 60 000 euros, taxe au poids, score environnemental, mais aussi leasing social : la fiscalité 2024 risque de profondément modifier le commerce automobile. Revue de détail.

La place du nucléaire dans la future taxonomie européenne fait débat. La Commission le classera t-elle parmi parmi les investissements verts ? Un enjeu clef pour la filière.

C'est un sujet clivant. Alors que le gouvernement a encore reporté ses annonces, l'économiste Jean-Pisani Ferry persiste : il est impossible de financer les lourds investissements prévus sans passer par une augmentation de la fiscalité et un endettement supplémentaire. A l'aile droite de la majorité, le député Eric Woerth refuse ces deux voies.

Une équipe internationale d’économistes propose de taxer les plus fortunés en fonction de leurs émissions de CO2. Ce grand hebdomadaire allemand y voit une solution juste pour financer la transition.

Depuis 2012, la ville de Besançon (Doubs) a opté pour la redevance incitative dans la gestion de ses déchets. Tous les bacs de poubelles ont été dotés de capteurs indiquant la quantité de déchets produite. Plus un bac est rempli, plus la facturation est élevée pour les habitants et professionnels, selon le principe du pollueur-payeur. Grâce à ce système, les déchets résiduels ont baissé de 34 % en six ans, pour une moyenne de 150 kilos par an et par habitant, contre 400 kilos en moyenne ailleurs en France.

La loi de transition énergétique imposent, en 2025, le tri à la source des biodéchets, la tarification incitative et l'atteinte de 100% de recyclage des plastiques. Les collections sont sommées par le gouvernement d'atteindre des objectifs très élevés en matière de tri et de recyclage. Pourtant, elles vont prochainement être contraintes par une forte hausse de la fiscalité sur l'enfouissement et l'incinération des déchets. Disposant de trop peu de moyens, elles dénoncent l'instrumentalisation de la fiscalité écologique. Décryptage. Pas de chiffres.