L'hérédité professionnelle a toujours cours dans la fonction publique. Mais elle n'empêche pas une forme de reproduction sociale. Or celle-ci va à l'encontre des politiques d'égalité des chances et des velléités de diversification des profils d'agents.

Le recrutement au premier grade est direct, sans concours, mais pour le recrutement dans le deuxième grade, sur concours (externe, interne, troisième concours) ou avancement de grade. Ces agents interviennent notamment dans le secteur périscolaire et dans l'animation des quartiers, la médiation sociale, le développement rural et l'organisation d'activités de loisirs. Les agents déjà fonctionnaires avant leur nomination sont dispensés de stage s'ils ont accompli au moins deux ans de services publics effectifs dans un emploi de même nature.

Mutations, détachement, mise à disposition, intégration directe, mise en disponibilité... sont les principaux outils de mobilité des agents territoriaux. Lorsque la mutation est externe, elle correspond au mouvement d'un agent de sa collectivité vers une autre structure. Si elle est interne, elle lui permet de changer d'affectation au sein de sa structure. Les agents en contrat à durée indéterminée peuvent changer de collectivité en conservant le bénéfice de leur relation d'emploi à durée indéterminée.

Depuis quelques années, les cadres territoriaux de la fonction publique sont de plus en plus nombreux à délaisser les collectivités pour postuler à des postes plus généraux, au sein de préfectures, de chambres régionales, voire de ministères. Les administrateurs veulent ainsi acquérir davantage d'expérience et ne pas rester toute leur carrière au sein d'un même territoire. Ils peuvent être épaulés dans leur démarche par des organismes spécialisés, comme l'Association des administrateurs territoriaux de France.