Afin de mieux protéger les candidats et les téléspectateurs, les sages du Conseil supérieur de l'audiovisuel n(CSA) recommandent de nouvelles règles.

Alors que les relations du président et des médias sont tendues, le gendarme de l'audiovisuel s'est retiré du jeu dans la plus grande indifférence.

Jamais depuis sa création en 1989, le CSA n'a paru si dépassé. Depuis que sa mission de nomination des présidents de l'audiovisuel lui a été retirée par l'Elysée, le Conseil joue simplement au gendarme : un rôle factice dans la cour, trop grande pour lui, de l'audiovisuel.

Entre l'affaire DSK et la primaire du PS, les socialistes s'expriment beaucoup et se font doucement couper le sifflet par le CSA. La règle du pluralisme, et du temps de parole, est toujours d'actualité.

Dans un paysage audiovisuel en pleine recomposition, le président du CSA s'est imposé comme un acteur clef. Nommé par François Hollande, il clame haut et fort à l'indépendance et l'impartialité du régulateur. Et fait entendre sa voix, pour la première fois, dans le dossier explosif de France Télévisions.

La nomination en Conseil des ministres du PDG de France Télévisions peut devenir, sous conditions, une opération utile de clarification.

La libération du placement de produit à la télévision ne devrait pas bouleverser la donne publicitaire.

Vu de Suisse, le temps de parole rigoureusement identique pour tous les candidats impose aux médias un traitement surréaliste de la campagne.

Le CSA a décidé trois semaines d'interdiction de publicité dans "Touche pas à mon poste"