Accueillir un jeune enfant au sein d'une structure collective requiert une disponibilité et une attention particulières pour l'accompagner tout au long de ses journées. Il en est de même pour son parent qui confie son enfant aux professionnels. Les temps et la qualité des échanges sont primordiaux pour l'instauration d'une relation de confiance et d'une alliance avec le parent. Cependant, lorsque ce dernier est issu de l'immigration, l'accueil nécessite davantage de patience, d'adaptation, mais aussi de créativité. Ici, la dimension culturelle vient s'ajouter à la barrière de la langue.

Chaque professionnel de la petite enfance s'est déjà senti en manque d'inspiration et a certainement prononcer au moins une fois cette phrase : "Je n'ai pas d'idée d'activités" mais ne s'agit-il que d'idées? Certains ont peut-être même perdu quelque peu le plaisir de jouer... Jouer avec les enfants questionne le professionnel que nous sommes. Car jouer devrait être bien plus simple et demeurer un moment unique de partage et de transmission du plaisir, sans devenir un temps pour les seuls apprentissages et verser dans les attendus pédagogiques à tout prix qui lui son accolés.

La garde des enfants de moins de 3 ans reste pour l'essentiel une prérogative maternelle. Mais des considérations économiques pourraient changer la donne. Car, paradoxalement, cette situation se révèle fort coûteuse pour la collectivité... L'occasion de repenser les fonctionnements de l'Etat providence ?

Mieux formées et reconnues, les assistantes maternelles agréées n'ont plus qu'une lointaine parenté avec les nourrices d'autrefois. Une enquête sociologique propose une plongée dans leur univers.

Il faut repenser la politique française d'accueil de la petite enfance. Regards du côté de nos voisins européens.

Les parents préfèrent parfois du savoir-faire des puéricultrices de crèche l'image d'une "nounou" qui les renvoie à leur propre enfance.

Les familles immigrées, longtemps enclines à assurer la garde de leurs enfants, se tournent de plus en plus vers des systèmes de garde collective.

Alors que les pouvoirs publics proposent des solutions, les initiatives privées, rivalisant d'imagination, se heurtent à toutes sortes de difficultés.

Concilier vie de famille et travail génère pour les couples des stratégies socialement diversifiées et de plus en plus complexes, favorisées par tout un arsenal de dispositifs. Cependant, le plus souvent, le primat de la carrière du mari reste la règle.

A Toulouse, Roissy, Cherbourg, Vannes, des femmes se battent pour faire garder les enfants à domicile dans la soirée ou à l'aube