Alors que sort ″Un été brûlant″, son nouveau film avec Monica Bellucci, Philippe Garrel évoque Godard, Nico, Jean Seberg, Louis le fils, Maurice le père, le rock, la vie et le cinéma.

Dans « La Jalousie », Philippe Garrel filme son fils Louis, fait renaître Anna Mouglalis et ressuscite son père Maurice. Si le cinéaste raconte ses proches et sa vie dans ses films, il se passionne toujours autant pour d'autres oeuvres : Truffaut, Warhol, Kechiche... Conversation au long cours avec un homme-cinéma.

Au fil de leurs oeuvres déployées sur plusieurs décennies, Philippe Garrel et Arnaud Desplechin sont devenus des références et des influences immenses du cinéma d'auteur français. Comment vivent-ils avec leurs acteurs ? Comment regardent-ils le cinéma de l'autre ? Que pensent-ils de la nouvelle génération ? Dialogue entre grands.

Voici, dans ce numéro, notre première rencontre, longue et passionnante, avec Philippe Garrel. Non que nous n'ayons pas tenté auparavant de le rencontrer, mais, n'accordant des entretiens qu'avec parcimonie (deux ou trois à la sortie de chaque film), le cinéaste ne les réservait jusque-là qu'aux fidèles entre les fidèles. "Positif", néanmoins, a souvent parlé de ses films, de "J'entends plus la guitare" au "Vent de la nuit", de "La Naissance de l'amour" à "Sauvage Innocence" et à "La Jalousie", en chantant - mais pas toujours - les beautés et la poésie intenses.

La peinture, les années 70, la direction d'acteurs et les rêves : entretien-fleuve avec Philippe Garrel à l'occasion de la sortie d'″Un été brûlant″.

Deux livres, deux DVD, une rétrospective : Philippe Garrel est enfin à l'honneur. Nous retranscrivons ici une discussion publique inédite, datant de 1979.

Depuis plusieurs films, Philippe Garrel n'accorde qu'un seul entretien à la presse française. Pour ne pas se redire et en refus des opérations de promotion abusives.