Le nucléaire d'Alstom vendu aux Américains de General Electric ! Depuis six ans, Macron traînait cette affaire comme un boulet. Il vient de sortir de son chapeau une opération pour se racheter: l'acquisition par EDF de ces actifs stratégiques. Cocorico ? Pas si simple.

Selon l'ancien grand patron, Loïk Le Floch-Prigent, une solution industrielle française est souhaitable et réaliste pour la compagnie, passée en 2015 dans les mains de General Electric.

La vente du géant français à General Electric est le résultat d'une action coordonnée de la justice et de la multinationale américaines. Frédéric Pierucci, ex-dirigeant d'Alstom qui a passé près de deux ans en prison aux Etats-Unis, en est convaincu. Dans un livre choc, "Le Piège américain", il démontre cette collusion. Avec Jean-Michel Quatrepoint, journaliste spécialiste de l'affaire, il revient sur les dessous de ce rapt. Et il annonce, dans nos colonnes, vouloir faire une offre de reprise à GE des activités nucléaires françaises.

À la place de Frédéric pierucci, ils seraient nombreux à ne plus vouloir entendre parler de l’affaire. Ni du groupe français Alstom, dont il était un des cadres dirigeants, ni du concurrent américain General Electric (GE). Au lieu de quoi, depuis sa libération, en septembre 2018, il nourrit les mêmes obsessions. Son projet de réinsertion ne manque ni de panache ni de cohérence : racheter à GE le pôle nucléaire d’Alstom.

Alors que le géant américain traverse une phase critique, le dirigeant fait le point sur les projets et les perspectives du groupe sur le continent.

Il y a cinq ans, la vente de ce fleuron de notre industrie au géant américain de l'énergie était déjà un scandale en soi. Aujourd'hui, ce sont les possibles manoeuvres de General Electric pour miner sa branche française qui devraient susciter la colère. Sommaire. Alstom, la nouvelle trahison. Alstom, le rapport qui accuse. Vente Alstom-GE, le "tout-Paris" s'est partagé 105 millions. La belle vie des fossoyeurs d'Alstom.

La chute du conglomérat américain General Electric, qui fournit de gros équipements pour la production, le transport et la distribution d'électricité, reste encore entourée de nombreuses zones de flou. Deux reporters du "Wall Street Journal", Thomas Gryta et Ted Mann, attribuent la plus grande partie de la responsabilité de cette échec à Jeff Immelt, un commercial qui semblait traiter GE davantage comme une entreprise à vendre aux investisseurs que comme un fabricant de produits à vendre au monde entier. Une mise en garde pour toutes les grandes entreprises. Analyse. Pas de chiffres.

Depuis la mi-décembre 2017, une commission parlementaire enquête sur la vente de la branche énergie d'Alstom au géant américain General Electric, fin 2014. Un ancien cadre supérieur du groupe détient tous les secrets d'un possible scandale d'Etat. Frédéric Pierucci est actuellement détenu aux Etats-Unis. Pour la première fois, sa famille s'exprime.