Déjà, nous grelottons par anticipation. Nous stockons les doudounes et les chaussettes épaisses en prévision d'un hiver que le menaçant Vladimir Poutine nous promet rude. La France, par chance, était moins dépendante du gaz russe que certains de ses voisins, contraints aujourd'hui d'apprendre à s'en passer en vitesse accélérée. En revanche, elle se chauffe plus souvent à l'électricité. Si le thermomètre tombe vraiment très bas et que les centrales nucléaires ne sont pas à la hauteur, des rationnements ne peuvent être exclus, y compris pour les ménages.

L'Europe, il y a vingt ans, était à la pointe en matière d'énergie et d'électricité. Aujourd'hui, elle est en recul. Dans les années 1990, l'électricité y était abordable, avec de grands groupes industriels et des opérateurs électriques de référence dans le monde. Aujourd'hui, l’Europe a une électricité plus chère que ses grands compétiteurs, son tissu industriel perd du terrain et ses électriciens sont mis en difficulté...

Porté par ses bons résultats financiers et par son expertise sur la centrale à charbon de Jort Lasfar, l'émirati veut diversifier sa production. Et regarde vers le sud du Sahara.

Face à une trésorerie tendue et aux arriérés dus par Yaoundé, la filiale dlActis éprouve des difficultés à se fournir auprès des producteurs indépendants. Et le retard pris pour renouveler sa concession ralentit le développement de deux projets de barrage.

En difficulté au Sénégal, le groupe, champion de l'électricité en Côte d'Ivoire, a remporté à Madagascar, au Togo et au Gabon des contrats lui offrant une présence panafricaine.

Alors que le géant américain traverse une phase critique, le dirigeant fait le point sur les projets et les perspectives du groupe sur le continent.

Financé par l'institution britannique CDC, le producteur indépendant d'électricité revendique la première place sur le continent, et vise les 5 000 MW d'ici à 2025. Mais il doit composer avec une concurrence toujours plus rude.

L'électricité dite "verte" vendue aux Français ne l'est pas vraiment. Depuis la libéralisation du marché de l’électricité, en 2007, cette offre", censée être issue de sources renouvelables, s'est considérablement développée en France. Il existe 30 offres de ce type, auxquelles, fin 2017, 1,3 million de ménages ont souscrit. Or, la majorité des fournisseurs proposant une électricité verte s’approvisionnent en électricité "grise" sur le marché de gros de l'électricité, ce qui a notamment pour intérêt d'améliorer leurs marges.

A la veille de sa renationalisation, « l'entreprise préférée des Français » n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Comment l’État et son bras armé l’APE se veulent les garants de la souveraineté industrielle du pays. Aujourd’hui, l’État ne respire plus que dans un seul sens, celui de participations à des augmentations de capital et à des fonds sectoriels, voire au retour à la nationalisation complète comme pour EDF. Quelques données chiffrées.