On pensait que 1% seulement de notre ADN comptait vraiment : la fraction codant les protéines. Mais la première étude d'envergure menée sur l'intégralité du génome humain révèle que 80% de sa séquence sont actifs.

Il y a tout juste dix ans, le séquençage du génome humain était réalisé, avec une promesse à la clé : adapter, d'ici à 2010, les traitements à l'individu en fonction de son patrimoine génétique. Qu'en est-il réellement ?

Si la recherche biologique, l'industrie, l'agriculture et la médecine sont liées depuis un siècle, leurs rapports ont changé d'échelle après 1945. Aujourd'hui les biologistes moléculaires affirment être à l'origine d'une autre révolution, illustrée par le séquençage du génome humain.

Une machine sera bientôt capable de déchiffrer un génome humain en 24 heures, à un coût dérisoire. De quoi envisager des applications révolutionnaires, en médecine notamment.

Les gènes désactivés, vestiges moléculaires disséminés dans les chromosomes humains, ont leur propre histoire à raconter. Tous ne sont pas morts et certains ressuscitent même parfois.

Version Tetraodon, il rend quelques menus services pour l'analyse du génome humain. Version "zèbre" et transparent, il sert de modèle à l'étude du développement embryonnaire et de maladies humaines, et se prête au criblage de molécules chimiques.