L'inexorable chute d'un des derniers fiefs rebelles renforce le maintien au pouvoir à Damas de Bachar al-Assad. Même la Russie de Poutine est incapable d'imposer une solution politique.

Joué d'avance, le simulacre électoral de fin mars 2018 consacrera l'emprise du président sortant, Abdel Fattah al-Sissi, et de l'armée sur le pouvoir. Et la défaite des insurgés de 2011.

Avec le coup d’État militaire du 1er février, le processus de transition démocratique entamé en 2011 est définitivement enterré. Le retour aux sombres années pourra-t-il être évité ? Sommaire. Un avenir qui ressemble au passé. Une nouvelle génération de militants affronte l'armée.

En Birmanie, deux mois après le coup d'Etat, et alors que la junte au pouvoir a tué plus de 500 civils, la population est entrée en résistance. Réussissant à aboutir à une union longtemps impossible. Témoignages.

Le groupe d'officiers qui s'est emparé du pouvoir a justifié le coup d'Etat par l'incapacité du président Kaboré à endiguer les attaques jihadistes et les violences intercommunautaires.

Les institutions provisoires sont en place. L'activité économique se maintient. Mais tant que le calendrier fixant le retour des civils au pouvoir n'est pas établi, le pays tout entier retient son souffle. Sommaire. Sortir de l'omerta. Mamadi Doumbouya joue-t-il la montre ? Mohamed Béavogui, Premier ministre : "On ne peut pas forcer les militaires à prendre leurs décisions comme le feraient des civils". Dansa Kourouma, influenceur en chef. Le temps du désenchantement. Qui après Alpha Condé ? (Trop ?) grand ménage contre la corruption.

Pour ne pas froisser l’armée birmane, New Delhi se contente d’appeler à un "retour à la normale" chez son voisin. Au risque d’attiser la colère de la population des régions frontalières, qui soutient le mouvement de démocratisation birman, analyse cette journaliste indienne.

La Thaïlande partage avec la Birmanie une même vision du pouvoir militaire. Ce qui explique sans doute sa difficulté à condamner clairement la junte, ainsi que le rapporte ce politologue.

Comme l’entreprise française Total, une filiale de ce producteur d’acier sud-coréen est mise en cause pour ne pas avoir cessé de reverser des dividendes à l’Etat birman depuis le putsch du 1er février.

Poursuivie dans plusieurs affaires, l’ancienne cheffe du gouvernement birman, renversée par l’armée en février 2021, risque plusieurs décennies de prison. Le site Myanmar Now dresse le portrait de celui qui va la juger, Ye Lwin.