De même que le bleu est rose avant d'être noir, l'écriture de Jacques Henric donne à voir la façon dont la langue peut s'incarner pour battre follement. Réédition de "Carrousels".

Corps à corps singulier, la boxe n'est évidemment pas seulement une rencontre de deux hommes, elle dépasse l'espace du ring. C'est sans doute ce qui fascine et provoque, comme l'écrit Joyce Carol Oates, "une volonté obstinée de comprendre" ce qu'est le noble art. Mais c'est aussi une volonté de nous comprendre, tant la fascination qu'exerce la boxe peut paraître troublante. "Je dois ainsi à mon intérêt pour la boxe d'en savoir un peu plus sur moi", raconte Jacques Henric.

Jacques Henric reprend les gants avec ce dernier livre "Boxe" qui revient sur ses thèmes de prédilection, prostitution, racisme, violence... Incontournable.

Jacques Henric ajoute des cordes à son arc : celles qui entourent les rings. Pour parler, à travers la boxe, de la force, de la violence et de la volonté de puissance.

Catherine Millet crée l'événement littéraire de la saison, entre performance et "reality show".

En célébrant le grand peintre et Charles Fourier, Jacques Henric réinvente dans son roman " Adorations perpétuelles" un nouveau monde amoureux.

D'où ça part l'existence, d'où ça part l'écriture ? a part d'un combat, vieux comme le monde, d'une dissonance, d'une sensation de vide, d'une interruption, d'un fondement ou d'une substance qui se perd, d'un blanc, d'un court-circuit de la conscience, d'un handicap et d'un défi, d'un ring, d'une arène et d'une nuit entière à échanger des coups, comme Jacob et l'ange.