L'homosexualité, loin d'être une exception, est omniprésente dans le monde animal, y compris chez les vertébrés où les liens sociaux sont importants. Il est temps de remettre en question les dogmes de la biologie, estime une chercheuse américaine.

Les homosexuels masculins ont une structure cérébrale et des gènes qui leur sont propres. Les observations de ces particularités indiquent que l'homosexualité a une composante biologique.

Peu d'enquêtes représentatives permettent d'étudier les attitudes gayfriendly en France. L'analyse de Contexte de la sexualité en France montre que les variables de milieu social sont moins prédictives d'un fort niveau d'acceptation de l'homosexualité que le sexe, l'appartenance générationnelle et le rapport à la religion. Les classes supérieures se distinguent sur des positions de principe très abstraites, en étant plus gayfriendly. Mais dès lors que sont mobilisés des indicateurs renvoyant à une acceptation plus concrète, cette spécificité disparaît.