Avec Johnny Hallyday, c’est bien plus qu’un chanteur qui s’en est allé, assure ce chroniqueur britannique. C’est un symbole de la France, de son exception culturelle, de sa résistance et de ses paradoxes. Sommaire. Adieu à un mystère français. Une idole, une vraie.

Le feu s'est éteint dans la nuit du 6 décembre 2017. Tout le monde, tôt ou tard, s'y attendait, mais personne ne se prépare au décès de Johnny Hallyday. Il n'est qu'à lire et à entendre les centaines de réactions, de femmes et d'hommes politiques, d'artistes, de fans, d'anonymes, qui ont alimenté les ondes et la presse jusqu'à aujourd'hui, et encore demain. Les générations, les mots et les souvenirs se confondent quand l'imaginaire est à ce point commun. Moqué, critiqué, applaudi, vénéré... C'est l'homme qui a tout connu, sauf l'indifférence.

Saint Louis ? Antisémite ! Colbert ? Esclavagiste ! Napoléon ? Bourreau de la République ! Les démolisseurs de l’Histoire voudraient effacer leurs monuments de nos villes. Une purge du passé qui fait polémique…

Il y a 70 ans tombait sous les balles d’un extrémiste hindou la « Grande Ame » de l’Inde. Cruel épilogue pour celui qui milita, toute sa vie durant, pour l’indépendance et l’unité de son pays.

La bataille de la mémoire fait rage. Des associations antiracistes veulent revisiter le passé français. Elles s'indignent que des personnalités comme Colbert, Ferry ou Napoléon soient toujours célébrées. Récit. Sommaire. Faut-il déboulonner les grands hommes ? Saint Louis a-t-il persécuté les juifs ? Robespierre, l'homme de la terreur ? Napoléon est-il un criminel contre l'humanité ? Jules Ferry était-il un salaud ? De Gaulle a-t-il été le pire des présidents ?