De Leïla Slimani à Gaël Faye, de Négar Djavadi à Nathacha Appanah, une nouvelle vague d'auteurs venus d'ailleurs s'impose sur la scène littéraire française. Leurs atouts ? Des fictions très romanesques et une langue imagée.

Nous donnons à l'appui une étude d'Albert Bastenier sur le défi que représente l'hétérogénéité culturelle de ses publics pour l'école républicaine.

Retourner au pays ou vieillir en France, tel est le dilemme auquel doivent faire face nombre de travailleurs d'origine africaine au moment de la retraite.

Dans les ghettos de Nîmes, où trois quarts des habitants issus de l'immigration vivent des minima sociaux, les rêves d'intégration se sont évanouis.

Démissionnaires les pères immigrés ? A bien examimner la situation des chefs de famille maghrébins et africains dans la société d'aujourd'hui, à analyser leurs relations avec l'école, on constate au contraire que - à l'instar, au demeurant, des pères du pays d'accueil - ils se révèlent plutôt désorientés, délégitimés.

L'EPE de Seine-Maritime et France terre d'asile ont organisé le 12 mars 2015 à Rouen une conférence-débat sur le thème "Etre parent et exilé".

Entre fantasmes sécuritaires et culturalisme, il reste difficile de prendre en compte la question des origines dans le débat sur l'intégration. Dans Le Déni des cultures qui paraît à la rentrée (Le Seuil), l'auteur montre pourtant ce qu'apporte le travail sur les références familiales : les troubles de la relation parents-enfants apparaissent indissociables de la redistribution des rôles entre homme et femme qui se joue lors de l'émigration.

Ghorban avait 12 ans et dormait dehors quand Olivier Jobard l'a rencontré. Le photographe l'a suivi pendant sept ans, jusqu'à ce que, devenu français, il parte retrouver sa mère en Afghanistan.