Nicolas Sarkozy avait promis de baisser les impôts. Il a commencé par le paquet fiscal. Mais, de mois en mois, des taxes ont été inventées, pesant sur les classes moyennes et créant un sentiment d'injustice

Devant l'impopularité du bouclier fiscal, la marge de manoeuvre du président est infime

Et si quelqu'un d'autre s'en occupait ? Enfants, grands-parents, cuisine... Tout peut être fait par d'autres, où vous voulez, quand vous voulez... La galaxie des services à la personne, dopée par la révolution du mobile, est en ébullition. Laissez-vous dorloter... en payant moins d'impôts ! Objectif : luxe, calme et volupté.

Supprimer les niches et rétablir les incitations.

Confronté à une pénurie structurelle de logements, l'Etat ne cesse depuis des années de créer des dispositifs fiscaux pour encourager la création de logements locatifs neufs. Le dernier en date, dit Scellier, connaît, comme son prédécesseur Robien, un succès fulgurant. A tel point que certains commerciaux peu scrupuleux se sont engouffrés dans la brèche de la défiscalisation et proposent des produits séduisants mais chers et risqués, lésant au passage des milliers d'épargnants.

Le point, en juin 2011, sur quelques possibilités d'allégement des impôts sur les bénéfices des PME en France, alors que les grandes et très grandes entreprises paient en moyenne beaucoup moins d'impôts sur les bénéfices que cette catégorie d'entreprises (taux implicite d'imposition de 23% pour les entreprises entre 20 et 49 salariés, de 20% de 50 à 500 salariés et de 13% pour celles qui emploient plus de 500 salariés).

Eclairage, en avril 2012, sur les conséquences de la fin des régimes incitatifs sur le marché français de l'immobilier. Conditions d'éligibilité restrictives, baisse de rentabilité et du taux de défiscalisation du placement immobilier... Les experts craignent une chute de l'immobilier en 2013. Cependant, quelques incitations dignes d'intérêt subsistent et le contexte invite vivement à la construction d'un patrimoine.

Multiplication, depuis plusieurs années, par les pouvoirs publics français, des dispositifs de fiscalité verte dans l'objectif d'inciter les entreprises à prendre davantage en compte les questions environnementales. Malheureusement, cette fiscalité se révèle trop complexe et peu efficace en raison d'une finalité essentiellement budgétaire et non pas écologique, et les entreprises peinent encore à voir l'intérêt de changer leurs comportements pour alléger leur feuille d'imposition en même temps que leur impact écologique.

La marge de manoeuvre pour réduire l'impôt sur le revenu et l'ISF se rétrécit. A consommer sans modération.

Plus souple que le Duflot, le dispositif qui lui a succédé procure un avantage fiscal intéressant en contrepartie d'un investissement locatif dans le neuf. Mais ne soyez pas obnubilé par la réduction d'impôt, assurez-vous d'abord que le bien séduira les futurs locataires.

Décryptage de la philanthropie des Français à la lumière de la fiscalité des dons, legs et donations à l'égard des fondations reconnues d'utilité publique, dans l'Hexagone. En 2013, environ 2,32 milliards d'euros de dons ont été déclarés par 5,6 millions de foyers, soit plus de 16% au total des foyers français selon la Direction générale des finances publiques. Si la fiscalité française est, de l'aveu même des grandes fondations, l'une des plus généreuses au monde, elle ne permet pas de motiver de nouvelles générosités.