Présentation du concept de rematérialisation qui consiste à imprimer un document numérisé. Il semble que les objectifs du zéro papier atteignent leurs limites dans les entreprises françaises : les documents papiers sont toujours nombreux et surtout coexistent avec les documents numériques. A l'usage, les documents papier se révèlent plus sécurisants et font encore massivement usage de preuve, l'évolution technologique n'ayant pas impacté suffisamment le domaine du droit. Sans compter que la dématérialisation peut entraîner des transferts de coûts dans les passations de marchés publics.

9,7 % du marché des étiquettes imprimées en Europe le sont grâce à la technologie numérique, soit 16 milliards d'euros, selon une étude menée en 2017 par le cabinet américain LPC. Pour faire face à la demande, les fabricants s'équipent petit à petit d'imprimantes numériques permettant de doper la productivité. Cette évolution s'accompagne d'une tendance à la personnalisation de plus en plus accentuée. Les marques doivent faire la différence sur des marchés concurrentiels comme la parfumerie, la cosmétique ou les vins.

L'imprimerie liégeoise Snel vient d'investir 2,5 millions d'euros dans une nouvelle rotative, une des premières au monde qui permettent de personnaliser n'importe quel imprimé. Même une BD !

Mobilité, éco-conception ou encore services associés, de nombreux éléments entrent désormais en ligne de compte dans le choix des systèmes d'impression par les entreprises françaises. Avec un seul et même objectif : réaliser des économies alors que l'impression pèse, en général, 3 à 5 % du chiffre d'affaires d'une entreprise. Des détails avec un tour d'horizon des systèmes d'impression aujourd'hui plébiscités. Pas de chiffres.