Si les indicateurs économiques fondamentaux ont enregistré une croissance positive au niveau mondial, l'investissement direct à l'étranger (IDE) a chuté de 18% en 2012 pour s'établir à 1 350 milliards de dollars. L'incertitude concernant les politiques économiques de la plupart des pays riches aura sans doute incité les investisseurs à la prudence. Le niveau des liquidités des sociétés transnationales (STN) a pourtant atteint un niveau record, ce qui pourrait donner lieu à de nouveaux investissements en 2014.

Tour d'horizon, en mars 2016, à l'occasion de la journée internationale des femmes, des retombées économiques de revendications féministes à l'échelle mondiale. Discrimination sexuelle institutionnalisée, travail féminin domestique, inégalités salariales influent directement sur les PIB.

Plaidoyer pour le renouvellement des indicateurs économiques pour mesurer la prospérité et le bien-être matériel à l'échelle de la planète, paru en mai 2016 dans "The Economist", hebdomadaire britannique de référence. Le principal grief porte sur l'omniprésence du produit intérieur brut, le PIB, qui semble de moins en moins adapté pour prévoir l'économie au XXIème siècle. Imaginé au sortir de la première grande crise économique mondialisée de 1929, le PIB ne sert plus qu'à fixer les politiques économiques, fiscales et sociales.

Le caractère trompeur et les effets pervers des indicateurs économiques, en particulier le PIB, sont régulièrement dénoncés. La recherche d'indicateurs plus pertinents et plus vertueux bat son plein. Jusqu'où peut-elle être efficace ? demande Antonin Pottier. Le PIB, montre-t-il, a de solides raisons pour lui.

Après la chute de Bear Stearns, au printemps 2008, on s'interroge: qu'est-ce qui a précipité la crise ? Le cynisme, l'avidité, le manque d'éthique ? Oui. Mais il y a aussi l'imprévision. Banquiers, agences de notation et régulateurs n'avaient pas les modèles qui leur permettaient de prévoir le désastre.

Dix ans après la faillite de Lehman Brothers, la crise financière est devenue quasi indécelable en Bourse. De plus en plus d'indicateurs virent toutefois à l'orange, voire carrément au rouge, annonçant un krach prochain.

Quelques semaines après la chute de Lehman Brothers, à la mi-septembre 2008, après avoir éteint les incendies les plus dangereux, on se mit à réfléchir. Il fallait rebâtir le système financier mondial en évitant si possible de prêter le flanc à une nouvelle crise. A-t-on réussi ? La réponse est souvent négative. la preuve en images.

On se souvient des soixante-huitards proclamant qu'on ne "tombe pas amoureux d'un taux de croissance" et que le produit national brut (PNB) ne saurait être assimilé au bonheur national net... La critique de nos instruments de mesure de la performance des nations, et de ce que certains dénoncèrent comme l'"évangile du progrès" mesuré à l'aune d'indicateurs économiques, était donc lancée.

Nous reproduisons ici un texte initialement publié par Bertrand de Jouvenel en 1957 et repris dans son livre "Arcadie. Essais sur le mieux-vivre", publié en 1968, qui vient heureusement de faire l'objet d'une réédition.