Elle a utilisé son appareil photo comme une arme pendant près d'un demi-siècle pour protéger les Yanomami, un peuple amazonien menacé de la déforestation. La fondation Cartier met en lumière la singularité de se l'oeuvre de cette artiste brésilienne, tout à la fois politique et d'une grande richesse esthétique.

La tribu brésilienne la plus proche de l’extinction ne compte que trois membres, dont seulement deux habitent encore dans la forêt amazonienne. Sa survie est l’enjeu d’épineuses questions pour le pays.

Frère jésuite espagnol, Vicente Cañas est mort il y a trente-cinq ans, tué par des propriétaires terriens sur les rives du fleuve Juruena, dans le nord-ouest du Mato Grosso, au centre du Brésil. Il avait pris la défense du peuple Enawenê-Nawê, dont il était venu à partager la vie après plusieurs années d’engagement dans la pastorale missionnaire indigène. Si Cañas a laissé peu d’écrits, sa vie elle-même semble esquisser une proposition théologique, encore en attente d’être explicitée.

Cultes nocturnes et musique syncopée : au Brésil, esclaves et descendants d’esclaves ont inventé des rythmes capables de bousculer l’hégémonie du temps des maîtres.