Entre l'échelle humaine des plateaux de tournage et l'échelle miniature des insectes, il y a Steven Kutcher. Spécialiste de la cohabitation entre les équipes de films et leurs acteurs arthropodes, ce "bug man", collabore depuis 1977 avec les cinéastes qui souhaitent mettre en scène des fourmis, araignées, moustiques, abeilles, cafards, papillons, mouches... Le "dresseur d'insectes d'Hollywood" joue les médiateurs : on l'appelle aussi « bug wrangler », c'est-à-dire le cow-boy des insectes, l'homme solitaire qui veille sur les bêtes à six pattes (ou plus).

Le prolifique réalisateur est de retour en compétition à Cannes avec « Tout s’est bien passé ». S’il aime s’essayer à tous les genres, le cinéaste s’entoure à chaque projet d’un savant mélange de fidèles et de nouveaux venus.

A 91 ans, il est l'un des plus vieux cinéastes en exercice. Et aussi l'un des plus prolifiques. Depuis ses débuts, l'Américain, dont le dernier film, "Cry Macho", sort le 10 novembre 2021, rassemble une équipe de fidèles collaborateurs. Producteurs, scénaristes, costumière... Tous forment une tribu soudée autour d'une même vision du cinéma.

Le 21 octobre 2021, lors du tournage d'un western à Santa Fe, Alec Baldwin a tué accidentellement la directrice de la photo et blessé le réalisateur. Deux victimes du cinéma qui s'ajoutent à une déjà longue liste... Récit.

Sortie de terre en 2018 pour accueillir les équipes des Trilith Studios, « usine » à superproductions Marvel et deuxième plus grand lieu de tournage des Etats-Unis, la ville nouvelle de Trilith (Géorgie) ressemble, elle aussi, à un décor de cinéma… Une vraie fausse cité à l’ambiance irréelle.

La lutte redevient-elle à ce point à la mode en Inde que tout film la choisissant pour toile de fond soit garanti de cartonner au box-office ? C'est ce qui est arrivé à deux des plus grosses productions récentes de Bollywood.

La course aux Oscars ne les concerne plus. Niais ils ont contribué en leur temps à l'âge d'or d'Hollywood. Ces anciens preneurs de son, décorateurs, documentalistes et même acteurs coulent des jours paisibles à Woodland Bills. Non loin des grands studios, cette maison de retraite financée par l'industrie du cinéma leur garantit une fin de vie dorée. Un lieu hors du temps, où l'on partage des souvenirs de tournage en se repassant de vieux films.

Pour raconter les péripéties sexuelles d’adolescents, les créateurs de cette comédie britannique ont fait appel aux services d’une coordinatrice de scènes intimes. Un pari réussi pour parler avec brio de sexualité à l’ère post-#MeToo.

C'est l'un des secrets les mieux gardés de l'industrie : comment sont fabriqués les films et les séries du Marvel Cinematic Universe, la poule aux oeufs d'or de Disney? Dans l'ombre de l'empire aux grandes oreilles se cache une profusion de sociétés satellisées et d'artistes multitâches en butte à des deadlines impossibles, dans un esprit d'entreprise régi par l'ultracontrôle et le culte du secret. Ces temps-ci, le studio a senti monter une première grogne du côté de ses prestataires dans le domaine des effets visuels, la faute à une gestion « discutable » de ses ressources.

Il y a deux ans, Alec Baldwin tuait la cheffe opératrice Halyna Hutchins d'une balle dans la poitrine sur le tournage de" Rust". L'accident a fait les gros titres de la presse mondiale pendant des jours et généré un flot de questions. Et après ? Armuriers, syndicats et studios se sont longtemps fusillés du regard. Ils ont depuis fait parler la poudre...

En soixante-dix ans de carrière, la scripte a travaillé dans l'ombre de grands cinéastes. "L'Express" l'a rencontrée à l'occasion du centenaire des studios de la Victorine, à Nice, qu'elle a beaucoup fréquentés.