Après des années d’attente et des milliards d’euros investis, le premier EPR est entré en service, en Chine. Un moment décisif pour le secteur de l’énergie en France, assure le "Financial Times".

Dix ans après l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi, la majorité des réacteurs du pays est toujours à l’arrêt, aucune construction n’est prévue, et des projets à l’étranger ont été abandonnés.

Le 11 mars 2011, un séisme engendre un tsunami d’une puissance exceptionnelle au large du Japon. Un mur d’eau de 15 mètres de haut ravage la côte nord-est. Ébranlée puis en partie noyée, la centrale nucléaire de Fukushima n’a plus d’électricité ni de système de refroidissement. Surchauffe incontrôlable. Les coeurs de trois réacteurs fondent. Un magma hyper-radioactif traverse les parois. Les bâtiments explosent, des panaches massifs contaminent la mer, les sols et l’atmosphère sur des centaines de kilomètres. C’est la pire catastrophe nucléaire, avec Tchernobyl en 1986.

En choisissant d'installer un nouveau site d'entreposage des déchets nucléaires à la Hague, dans le Cotentin, EDF n'imaginait pas que les habitants de cette région déjà très nucléarisée trouveraient quelque chose à y redire. C'est pourtant une mobilisation inédite qui s'est mise en place.

Depuis l'invasion de l'Ukraine, la problématique de l'atome est un impensé de l'UE. C'est pourtant une piste pour son autonomie énergétique.

Fait divers, coup bas et volte-face à répétition... Révélations sur une décennie de guerre économique au sein de l'industrie nucléaire française, prête à tout pour conquérir l'eldorado chinois.

Après l’annonce de la fermeture de Fessenheim, la plus vieille centrale de France, ce journaliste allemand estime que le gouvernement n’affiche aucun plan ni budget pour sortir du nucléaire.