Les "deepfakes" générées par intelligence artificielle mettent en scène de vraies personnes dans des poses troublantes de réalisme.

En 2024, près de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes. Avec la démocratisation accélérée de l’intelligence artificielle générative, les deepfakes sont à la portée de tous. Jamais les risques de propagande et de manipulation de l’opinion n’ont été aussi grands, estime le "Financial Times". Une inquiétude qui trouve un écho dans l’ensemble de la presse étrangère. Sommaire. Elections en 2024, l'ombre de l'IA. Les États-Unis face au “chaos électoral”. Au Pakistan, l'IA bouscule les législatives.

Chaque année, des milliers de Français sont victimes d’escrocs sentimentaux sévissant sur les réseaux sociaux. Derrière des profils séduisants se cachent des manipulateurs sans scrupules, prêts à tout pour soutirer de l’argent. Retour sur un phénomène en pleine expansion.

La désinformation ne date pas d'hier et la manipulation de l'opinion a toujours existé. Les fake news ont-elles trouvé leur média de prédilection avec Internet et les réseaux sociaux ? Les plateformes numériques sont-elles vraiment des autoroutes de la désinformation ? De récentes études offrent un tableau plus nuancé.

De plus en plus bluffants, les faux enregistrements vidéo ou audio générés par intelligence artificielle se multiplient sur la toile. Au-delà de la fascination ou du sarcasme qu'ils peuvent inspirer, ces contenus ont-ils vraiment le pouvoir d'influencer nos idées et nos choix ? A l'heure de l'élection présidentielle aux États-Unis, les chercheurs se penchent sur la question.