La guerre des clans qui fait rage dans les rangs du pouvoir comme dans ceux de l'opposition islamique rend impossible toute ouverture politique. Alors que la guerre civile a déjà fait près de 50 000 morts.

Moine trappiste de l'abbaye de Tamié, il connaissait bien les religieux installés dans l'Atlas blidéen, enlevés par un commando islamiste le 26 mars et sur le sort desquels on ne sait rien...

Ils connaissaient depuis longtemps la terrible menace qui pesait sur eux. Ils n'ont pas voulu y croire. Ils sont restés par solidarité avec la population qui les entourait et parce qu'ils voulaient, malgré tout, maintenir un dialogue...

Le bref espoir qui avait accompagné les élections algériennes de l'année dernière s'est vite évanoui. Selon l'opposition, les résultats du référendum de novembre ont été truqués, et il ne faut s'attendre qu'à une consolidation de la dictature.

L'attentat contre Mgr Claverie est une mise en garde des islamistes à la France. C'est aussi une façon de rappeler aux Algériens que nul n'est à l'abri de la terreur des fous de Dieu.

Mardi 17 octobre, 7h05, nouvel attentat dans le RER, le neuvième depuis l'assassinat de l'imam Sahraoui, le 11 juillet. Décidement, le sanglant conflit algérien a franchi la Méditerranée. Pourquoi les terroristes ont-ils choisi la France ?...

Journaliste, féministe, la directrice de l'hebdomadaire "La Nation" explique comment, dans un pays où le débat politique est brouillé par la désinformation, la mise en scène de la mort des femmes sert à la fois les groupes terroristes et le pouvoir en place.

La guerre n'atteint pas la même intensité partout en Algérie. Adèle Lemonde revient d'un périple à travers le pays où elle a rencontré tour à tour la terreur, l'insouciance, et partout une volonté farouche de s'accrocher, de résister.

Des adolescentes décapitées au nom d'Allah, des étudiants torturés à mort au nom de la défense de l'Etat : jamais cette guerre civile qui ne dit pas son nom n'avait atteint, en trois ans, un tel degré de sauvagerie...

Le directeur du quotidien algérois "El Watan" explique pourquoi, à son avis, le gouvernement algérien ainsi qu'une partie de l'opinion publique rejettent la conférence internationale proposée par François Mitterrand.

Programmé pour tuer le plus de monde possible, l'attentat du 30 janvier n'a pas été revendiqué. Quelle était la vraie cible des assassins ? Le pouvoir et l'armée ? Ou bien la tentative de dialogue commencée à Rome ?

Les dirigeants des partis les plus importants de l'opposition algérienne se sont mis d'accord, dans la capitale italienne, sur une plate-forme commune. Ce n'est pas encore la paix, mais c'est le début d'un espoir.