Les réseaux électroniques d'échange d'information sont-ils une chance pour l'Afrique ? Le pari en est pris avec plusieurs initiatives qui se concrétisent aux échelles nationales, régionales ou continentales.

Ingénieur burkinabé installé de longue date au Gabon, le directeur technique de Solsi veut contribuer à la réduction de la fracture numérique.

Avec l'arrivée de l'Internet en Afrique, nombre d'entreprises, d'administrations et de particuliers se sont équipés d'ordinateurs. Mais les prix du matériel freinent aujourd'hui l'expansion du marché.

En dépit de l'insuffisance des infrastructures et du coût des équipements, le Web progresse sur le continent. Un constat plutôt positif à l'heure où s'ouvrent, le 7 novembre 2006 à Bamako, les conférences Novatech 2006 sur les investissements dans les technologies de l'information et de la communication.

S'il est encore embryonnaire, Internet possède un fort potentiel sur le continent. Plutôt que d'attendre son heure, le géant américain a décidé de tout mettre en oeuvre pour accélérer la maturation du marché.

Pour cette ancienne cyberactiviste kényane, l'Afrique est à un tournant. Les revenus publicitaires générés par les contenus en ligne augmentent, les demandes des Internautes se diversifient. A Google d'y répondre.

Le plus grand réseau social du monde veut offrir un accès gratuit à Internet sur une partie du continent noir grâce au satellite Amos-6. Acte de charité ou calcul économique avisé ? Sans doute les deux...

La vague Internet atteint-elle l'Afrique ? Certains pays tentent de prendre le train en marche, mais la disparité entre Etats s'aggrave. Loin de l'utilisation individuelle, les enjeux actuels sont l'accès au forum international et l'accélération des communications pour dynamiser les économies.

Quasi absente des cartes de flux de données, l'Afrique ne compte pas plus de lignes téléphoniques que Tokyo ou Manhattan, pas plus d'ordinateurs connectés à Internet que la Lituanie.

Manque d'infrastructures, faiblesse de la concurrence et services inadaptés... Le continent rate la révolution qui pourrait booster sa croissance. Pour l'instant.