L'engouement des étrangers pour le Maroc, les grands projets de Mohammed VI, les investissements et le boom immobilier modifient le visage du royaume. Sa mue est spectaculaire. Et les Marocains diplômés rentrent au pays.

Un environnement high-tech, des infrastructures modernes, des cadres aussi dynamiques que sympathiques, des apprentis et des élèves appliqués... Les images défilent, de la Bourse de Casablanca aux centres d'appels de la métropole marocaine, du port de Tanger Med aux chaînes de production aéronautiques et automobiles. Le tout sur fond de musique électronique futuriste. La campagne de l'Agence marocaine de développement des investissements vante les mérites d'un pays arabe moderne et ouvert. ″Le royaume est prêt à vous accueillir″, distille le spot.

En baisse de 11% depuis le début de l'année 2011, le marché local souffre également d'une diminution de moitié des capitaux échangés. Du fait du contexte politique régional, mais aussi parce qu'il reste trop cher.

Le volontarisme des autorités pour faire du royaume un acteur d'envergure régionale et une destination privilégiée pour les investisseurs est manifeste. Pourtant, des déséquilibres demeurent.

Dotés de solides atouts, les deux pays rivalisent d'initiatives pour séduire les investisseurs étrangers.