L'engouement des étrangers pour le Maroc, les grands projets de Mohammed VI, les investissements et le boom immobilier modifient le visage du royaume. Sa mue est spectaculaire. Et les Marocains diplômés rentrent au pays.

Economiquement et socialement, le royaume est en plein boom. Mais cette modernisation à marche forcée est ralentie par les carences de l'agriculture, de la justice et de l'enseignement. Et souffre de l'absence d'une stratégie d'ensemble claire.

Des services téléphoniques aux centres de production bancaire ou logicielle : la stratégie marocaine pour conquérir le marché des délocalisations.

Echec de Tanger dans la course à l'organisation de l'Exposition internationale 2012, conjoncture économique difficile, fragilité politique... Les Marocains n'ont pas perdu confiance, mais s'interrogent.

Après plusieurs années d'envolée des prix, et même de spéculation, les professionnels misent sur une correction du marché dans les prochains mois.

A l'image de la métamorphose physique du royaume à coups de projets d'infrastructures plus ambitieux les uns que les autres, c'est toute une société qui est entrée dans une phase de profonde mutation.

Les deux pays se livrent une rude bataille pour attirer les investisseurs étrangers. La rivalité est d'autant plus grande qu'ils utilisent les mêmes arguments et visent les mêmes secteurs, l'industrie et les services.

Le pays se tourne plus que jamais vers la rive nord de la Méditerranée. Pourquoi et comment le royaume mise-t-il sur ce nouvel ancrage européen

Très dépendantes de l'Union européenne, les entreprises tunisiennes et marocaines ne devraient pas tarder à subir les effets du ralentissement de l'activité sur le Vieux Continent. Un test pour l'UPM chère à Nicolas Sarkozy