Un Nicolas Cage en majesté, un film en surchauffe, hanté par la menace permanente de la violence. Avec "Joe", David Gordon Green tourne un magnifique cauchemar. Retour sur le film avec le réalisateur.

Après une décennie de "navets", le comédien américain se refait une virginité cinématographique avec "Joe", l'histoire d'un quinquagénaire déprimé qui reprend goût à la vie. Pas si loin de lui...

Titres recensés : "Tom à la ferme" ; "Night moves" ; "Joe" et "La Voie de l'ennemi" ; "Les Trois soeurs du Yunnan" ; "Conversation animée avec Noam Chomsky" ; "Dans la cour" ; "Pas son genre" ; "La Ligne de partage des eaux".

Après s'être égaré dans des comédies faiblardes, David Gordon Green revient, avec "Joe", à ses premières amours : le Texas, la production indépendante et les personnages blessés. Un come-back qui confirme le talent de Tye Sheridan et ressuscite Nicolas Cage. On parle de ce miracle rural avec les protagonistes.