La famille et les alliés du fondateur de la République islamique ont pris fait et cause pour les réformateurs, qui se posent comme les vrais héritiers de l'ayatollah disparu.

Depuis la mi-avril 2011, la guerre fait rage entre les partisans du Guide suprême et les alliés du président. Sur fond d'accusations de sorcellerie...

Sur fond de différend théologique, la lutte pour le pouvoir fait rage entre les ultraconservateurs et le président de la République, dont le maintien n'est dû qu'à la volonté du Guide suprême de préserver la stabilité du régime.

La libération des marins britanniques a démontré l'exacerbation des luttes de pouvoir au sein du régime iranien. Mais aussi la suprématie du guide suprême Ali Khamenei, estime Ha'Aretz.

En optant pour la répression et la tyrannie, Ali Khamenei a commis une grave erreur, estime le quotidien des Iraniens exilés. Du coup, il finira, comme le chah, dans les poubelles de l'Histoire

Ebranlé par le mouvement vert de 2009, le guide suprême, Ali Khamenei, a su sauver son trône. Et il n'a rien à craindre du scrutin présidentiel du 14 juin 2013. Témoignages à l'appui, « L'Express » revient sur son parcours. Ou comment un théologien de rang moyen est devenu le monarque absolu du régime de Téhéran.

Les négociations sur ce dossier sensible reprennent, mais le pouvoir reste instable à Téhéran. Le régime, en quête de légitimité, pourrait être plus enclin à faire des concessions

Le président iranien pourrait-il gouverner sans les religieux ? Le véritable dirigeant du régime, le guide suprême Ali Khamenei, n'est pas près de le laisser faire, analyse un journaliste irano-américain.

Clairement ouverte, la bataille pour la succession du Guide suprême est le nouveau terrain d'affrontement entre réformateurs et ultraconservateurs. Enjeu : l'orientation future du régime.

Seuls huit candidats restent en lice pour l'élection présidentielle iranienne du 14 juin 2013. Parmi eux, un homme a les faveurs d'Ali Khamenei. Un conservateur pur et dur, bien sûr.

Portrait du président iranien Ayatollah Ali Khamenei qui s'accroche au pouvoir, à 80 ans.