Même si Téhéran semble freiné dans sa course à l'atome, ses offres de reprise du dialogue sur le dossier nucléaire suscitent en Occident un profond scepticisme. Entre l'option militaire, incertaine, et le pari des sanctions, aléatoire, le chemin est étroit.

De joutes verbales en menaces nucléaires, le face-à-face de la République islamique avec les Etats-Unis et leur allié israélien semble de plus en plus dangereux. De part et d'autre, la tension monte. Et les commentateurs attisent le feu.

Malgré la politique de conciliation de Barack Obama, la République islamique et les pays occidentaux semblent s'acheminer vers une confrontation, s'alarme le Webzine irano-américain

Les négociations sur ce dossier sensible reprennent, mais le pouvoir reste instable à Téhéran. Le régime, en quête de légitimité, pourrait être plus enclin à faire des concessions

Une majorité d'Israéliens considèrent que l'accord de Genève constitue une victoire pour l'Iran. Et que seule une intervention militaire pourrait empêcher la République islamique de se doter de l'arme nucléaire.

Au-delà d'un accident potentiel dont les conséquences pourraient être graves pour la région, la mise en route du réacteur civile soulève bien des questions quant à son utilisation à des fins militaires.

Sabotages et assassinats font le quotidien du conflit larvé entre l'Iran d'un côté, les Etats-Unis et Israël de l'autre. Mais ce nouvel équilibre de la terreur menace de s'effondrer.

Il a bâti toute sa campagne sur la menace nucléaire iranienne. Critiqué pour son caractère froid et son aplomb, le Premier ministre sortant ne recule devant rien pour imposer ses vues, quitte à se fâcher avec Barack Obama. Sa rhétorique de la peur sera-t-elle à nouveau récompensée dans les urnes ?

Attendu au tournant par les conservateurs, mais aussi par Tel-Aviv et Riyad, le président veut parvenir rapidement à un accord sur le nucléaire avec la communauté internationale. Et obtenir en retour la levée des sanctions qui frappent durement son pays.

Les négociations entre les puissances occidentales et l'Iran sur le dossier nucléaire sont bloquées. Les espoirs nés des rencontres du mois d'octobre se sont estompés et laissent craindre une escalade d'autant plus dangereuse qu'elle se produit dans un Proche-Orient miné par les guerres et par l'impasse israélo-palestinienne. L'élection du président Barack Obama et les pourparlers entre Washington et Téhéran avaient pourtant créé un espoir de percée diplomatique.

Où en est le programme nucléaire de l'Iran ? Comment l'empêcher de posséder la bombe atomique ? Nous avons posé les mêmes questions à deux experts aux analyses divergentes