Auscultation des névroses qui lézardent une famille japonaise harmonieuse en façade. Habile et subtil

Après Still Walking et Nobody Knows, Kore-Eda délaisse les fictions du deuil et de la famille pour un conte étonnant autour d'une poupée gonflable qui vient à la vie.

Son dernier film, « Tel père, tel fils », a reçu le prix du jury lors du dernier Festival de Cannes. Après « Still Walking » et « Nobody Knows », le réalisateur Hirokazu Kore-Eda confirme qu'il est le nouveau grand du cinéma japonais.

Les bonnes séries venues d'Asie existent mais on les connaît peu. Exemple la délicate ″Going Home″, par le réalisateur de ″Still Walking″, Hirokazu Kore-eda.

Dans le magnifique "Tel père, tel fils", Kore-Eda détricote les liens du sang et emmêle les fils de la paternité.

Une adolescente qui vient de perdre son père part à la découverte de ses demi-soeurs jamais rencontrées. Le classicisme radieux de Kore-eda à son meilleur.

Titres recensés : "Seul sur Mars" de Ridley Scott ; "Notre petite soeur" de Hirokazu Kore-eda ; "Le fils de Saul" de Laszlo Nemes ; "Les yeux brûlés" de Laurent Roth ; "L'image manquante" de Rithy Panh" ; "Le Caravage" d'Alain Cavalier ; "L'homme irrationnel" de Woody Allen ; "Madame Bovary" de Sophie Barthes ; "L'étage du dessous" de Radu Muntean ; "The Lobster" de Yorgos Lanthimos.