La littérature regorge d'objets ou de personnages que notre imagination fétichise. Cette semaine, de madame Bovary à la minijupe d'Ariane, visite guidée de nos obsessions.

Titres recensés : "Seul sur Mars" de Ridley Scott ; "Notre petite soeur" de Hirokazu Kore-eda ; "Le fils de Saul" de Laszlo Nemes ; "Les yeux brûlés" de Laurent Roth ; "L'image manquante" de Rithy Panh" ; "Le Caravage" d'Alain Cavalier ; "L'homme irrationnel" de Woody Allen ; "Madame Bovary" de Sophie Barthes ; "L'étage du dessous" de Radu Muntean ; "The Lobster" de Yorgos Lanthimos.

L'écrivain Patrick Grainville livre sa passion de "Madame Bavary", et de cette Emma maltraitée et aimée par Flaubert.

On prend un verre avec Sophie Barthes.

A découvrir, le fac-similé de "Madame Bovary" dans un magnifique coffret, une fiction policière autour de l'héroïne de Flaubert, ainsi que la biographie d'une maîtresse de Baudelaire.

Pendant cinq ans, Gustave Flaubert souffre le martyre pour écrire sa "Bovary". Lors de la prépublication dans "la Revue de Paris", il doit affronter les ciseaux de la censure, puis la 6e chambre pour "attentat aux bonnes moeurs et à la religion".

Fait partie d'une série de 6 articles consacrée aux grands procès dans l'édition.

Le 1er octobre 1856 paraissait dans "la Revue de Paris" le premier extrait de "madame Bovary". Pour cet anniversaire, le plus flaubertien des écrivains britanniques a imaginé qu'Emma Bovary ne se suicidait pas à l'arsenic et qu'elle racontait sa vie après son départ de Yonville.

Emma Bovary se nourrissait de rêves et de clichés romantiques pour combler une vie faite d'insatisfaction. Flaubert y a dépeint les ravages de l'ennui et de la bêtise ordinaire, mais il était aussi sujet à des crises d'épilepsie : ses hallucinations l'auraient fait réfléchir sur la force des réalités imaginaires...