Pour des générations de lecteurs de l'"Illiade", ils ont été des modèles. Ils nous font encore réfléchir sur la valeur des actions de la vie humaines. En complément, un focus sur Ulysse : l'art de tromper ou le triomphe de l'ingéniosité humaine ?

La guerre : les Francs l'appelaient werra, la " querelle ". Le terme supplanta le latin bellum, longtemps confondu avec l'adjectif bellus, " beau ". Serait-ce pour cette raison étymologique que l'on évoque volontiers l'art de la guerre ? Que nenni ! Mais si la guerre fascine depuis les temps anciens, c'est peut-être aussi parce qu'elle fait appel à des images et des mythes soigneusement pensés, à un imaginaire transmis de génération en génération avec ses codes, ses règles et ses figures tels que le chevalier, le soldat, le mercenaire...

Au Xe siècle av. J.-C., le royaume de David et Salomon fut-il un empire grandiose, comme le décrit la Bible, ou juste une petite cité agricole ? Les fouilles soulèvent des controverses passionnées, les archéologues s'affrontant à coups de découvertes et de datations au carbone 14.

Derrière la terrible figure de Dracula se cache un personnage bien réel : un prince du XVe siècle, dont on s'est acharné à noircir la réputation. Mattei Cazacu a démêlé, dans la légende, le vrai du faux.

Les Gaulois pensent faire la loi à Rome. Hélas pour eux, leur succès est de courte durée, grâce aux criaillements de palmipèdes sacrés.

Troie, ça te dit quelque chose ? Evidemment, il s'agit de la fameuse cité grecque que décrit Homère dans "l'Iliade". Au début du XIXe siècle, tout le monde pense qu'elle n'a jamais existé et que la guerre qui s'y est déroulée est le fruit de l'imagination du célèbre poète. Mais un homme est persuadé du contraire : c'est Heinrich Schliemann, un archéologue passionné qui va révolutionner nos connaissances en découvrant les traces d'une civilisation oubliée.