Il connaît Homère et Shakespeare par coeur, il écrit et enseigne en quatre langues. A 78 ans, George Steiner, l'un des derniers humanistes européens, ébauche, sous la forme de courts essais, quelques-uns des livres qu'il n'a pas écrits.

Le grand critique qui publie un essai testamentaire sur les livres qu'il n'a pas écrits, éclaire de son érudition notre inquiétante modernité.

Dans son dernier essai, Les livres que n'ai pas écrits, George Steiner a recours aux métaphores de la nuit ou du silence pour signifier son profond scepticisme envers l'homme et le langage. Colère et mélancolie investissent la prose du maître de Cambridge. Ce livre étrange et fascinant éclaire d'une lumière noire l'ensemble de son oeuvre

S'il regrette de n'avoir pas été un "créateur", le philosophe George Steiner n'en guide pas moins nos réflexions sur le monde et la littérature depuis plus de quarante ans.

Philosophe du langage, théoricien de la traduction et romancier, George Steiner évoque dans ce livre singulier la crise des humanités, la complexité de la condition juive et ses convictions politiques.

Pudeur, sujet trop sensible : tout essayiste sait, nous dit l'auteur, qu'il y a des choses qu'il ne pourra jamais écrire.