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Les Préludes

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Emphatique, criarde, trop de trompettes et de tambours, jugeait Clara Schumann. "Très inférieur à Berlioz", laissait tomber Hanslick. Le premier poème symphonique, l'inspiration lamartinienne ? même pas. En 1953, un fracassant article d'Emile Haraszti, dans la "Revue de musicologie", balayait d'un revers de main ces "Préludes de Liszt qui n'ont aucun rapport avec Lamartine" : l'oeuvre ne serait qu'une Ouverture recyclée, une resucée de fonds de tiroirs. Bref, "le plus joué et le moins intéressant des poèmes symphoniques de Liszt", tranchait en juillet 1985 notre confrère de "Gramophone".
Numéros de page :
pp.40-43